Published On : 22 août 2019 |Last Updated : 27 août 2019 |2179 words|9,2 min read|1 Commentaire on Le recyclage ne sauve pas la planète|

S’il est une erreur massive que tout le monde fait, quand on parle d’écologie et d’environnement, c’est bien celle d’associer automatiquement recyclage des déchets et écologie. Or le recyclage a un coût majeur pour l’environnement, et ne protège absolument pas la planète de notre pollution.

#Pourquoi recycler ?

Tout l’intérêt du recyclage réside dans une seule chose : la préservation des réserves naturelles de matières premières. Certaines matières premières, comme les métaux, le pétrole, ou les terres rares (destinées à l’électronique), sont présentes en quantité limitées sur la surface terrestre. Ceci impose donc de les sortir de terre dans des mines ou des stations de pompage, jusqu’au moment où la réserve se trouve épuisée et où on se retrouve coincé. Non seulement ces mines peuvent avoir un impact très négatif sur leur environnement immédiat (pollution, destruction d’écosystème), mais les mines en activité à l’heure actuelle ont souvent un minerai moins concentré en matériau utile que celles qu’on exploitait dans le passé (car on a commencé par exploiter les plus productives), ce qui fait augmenter la facture par tonne de matière première raffinée, car on doit extraire plus de minerai pour obtenir la même quantité de matière première.

Rappelons que le minerai, c’est quelques pourcents de matériau utile, noyés dans une gangue minérale de 90 à 99 % de silice, de calcaire ou de n’importe quoi d’autre, dont on ne fait pas grand chose. Il faut donc dépenser de l’énergie et de l’eau pour extraire ce minerai, puis le broyer et le chauffer pour le purifier et en extraire les matériaux qui nous intéressent. La consommation d’eau est un vrai problème, puisque les mines ont la fâcheuse tendance de se trouver en milieu désertique ou presque. Au Chili, les mines de cuivre doivent être alimentée par pipelines en eau de mer dessalinisée (un procédé qui consomme une quantité d’énergie folle, puisqu’il consiste à chauffer l’eau de mer pour séparer la vapeur d’eau de la saumure, et qui rejette une saumure riche en polluants) au rythme de 12 m³/seconde.

Concernant certaines matières premières comme l’antimoine (utilisé dans les batteries électriques, les munitions de chasse et de guerre, et la fabrication de capteurs électroniques), l’étain (utilisé dans les monnaies, la robinetterie, les instruments de musique et les matériaux supra-conducteurs), le zinc (utilisé en couverture de toit, en traitement anti-corrosion pour les aciers, dans les piles électriques et les engrais destinés au maïs, pomme de terre, vignes, etc.), l’or, l’argent, on disposerait de moins de 30 ans de réserves, au vu notre consommation actuelle.

Attention, les articles qui prônent l'optimisme en se basant sur les ressources minières disponibles (très supérieures à ce que le « discours écologiste ambiant » laisse penser) ne tiennent pas compte des réserves. Les ressources sont des gisements qui existent mais dont on ne sait rien faire à l’heure actuelle, soit parce qu’ils sont enfouis trop profondément pour être accessibles, soit parce qu’ils seraient trop coûteux ou dangereux à exploiter (notamment pour les nappes phréatiques), soit tout simplement parce qu’on ne dispose pas de technologie pour en faire quoi que ce soit pour l’instant. Les réserves sont des gisements exploitables immédiatement. Parier sur des ressources pour établir des stratégies à long terme, c’est parier sur de l’espoir, et c’est commettre une erreur scientiste digne du XIXe siècle, en supposant que la science (ce grand corps sans tête, apparemment magique et bienveillant) réglera tous nos maux à plus ou moins courte échéance. C’est possible, mais c’est peu probable, alors n’y comptez pas trop.

Dans certains cas (verre, papier, plastiques), recycler consomme aussi un peu moins d’énergie et d’eau que d’extraire des matières premières, mais induit systématiquement une perte de qualité et de masse dans le matériau, qui fait qu’on ne pourra pas le réutiliser pour la même application (voir plus bas).

En un mot, recycler, c’est réutiliser ce qu’on a déjà miné pour en tirer le maximum.

#Recyclage, la face cachée

Prenez un truc aussi simple qu’une bouteille de bière 25 cl. Ça représente 350 à 450 grammes de verre, disons une moyenne à 400 g. Vous la jetez : elle est récupérée, transportée, fondue, remoulée, retransportée. Le verre fond autour de 1300–1400 °C, donc pour refaire une bouteille, il faut lui apporter au moins 480 kJ d’énergie thermique (enthalpie), soit 0,133 kWh (en supposant que le corps de chauffe soit parfaitement isolé, sans aucune perte thermique nulle part). En réalité, le chauffage du verre est généralement réalisé aux combustibles fossiles (50 % gaz, 50 % fioul lourd), et comme le verre est fondu deux fois (à la récupération/agglomération des bouteilles cassées, et avant le moulage des nouvelles bouteilles), on tourne à 4,75 kWh d'énergie thermique effective juste pour refondre une bouteille (transport exclus). On estime qu’une maison de 100 m² occupée par 4 personnes consomme environ 42 kWh/jour en moyenne. Le recyclage d’une bouteille de bière représente donc 10–11 % de la consommation électrique d’un foyer. En gros, avec 9 bouteilles, vous venez de doubler votre consommation énergétique domestique quotidienne. Aïe.

Imaginons que, subitement, on arrête d’être con, et qu’au lieu de casser et de refondre les bouteilles pour refaire exactement les mêmes bouteilles, on les consigne, récupère, lave et remette en circulation. Comme ça se passe au Québec, en Allemagne ou en Alsace sur certains cycles courts, en fait. Pendant sa durée de vie utile (6,7 ans en moyenne), la bouteille consignée va être utilisée une vingtaine de fois (toujours en moyenne), et va donc consommer en tout 4,15 fois moins d’énergie qu’autant de bouteilles jetables, mais à peine 1,5 fois moins d’eau. C’est bien mieux, mais encore loin d’être parfait car, encore une fois, le lavage et l’étuvage des bouteilles (à 85 °C) est encore fait au gaz, et la quantité d’eau utilisée pour laver une bouteille est de l’ordre de sa contenance.

Imaginons maintenant des choses beaucoup moins simples qu’une bouteille de verre : par exemple, des emballages multicouches (TetraPak®) ou de l’électronique. Avant toute chose, il faut séparer les composants, ce qui nécessite de la main d’œuvre et/ou des équipements spécialisés. L’électronique est ainsi envoyée dans des pays où la main d’œuvre est moins chère, comme l'Inde où, accessoirement, la sécurité des travailleurs est un concept exotique (#MétauxLourds). Ensuite, et bien, encore une fois, il faut rechauffer pour fondre, utiliser des bains chimiques pour séparer les composants, donc on consomme de l’eau (potable), de l’énergie, et on produit des tas d’effluents chimiques qu’il faudra encore récupérer et traiter. De plus, les semi-conducteurs utilisés en électronique contiennent des concentrations infimes de terres rares, pourtant essentiels à leur fonctionnement, qui rendent leur recyclage complexe et difficilement rentable, compte tenu des quantités récupérables.

Pour finir, prenons les ampoules fluocompactes dites « à économie d’énergie ». Elles contiennent du mercure sous forme gazeuse, un poison pour l'homme. Une ampoule seule contient une dose négligeable de mercure, censée être inoffensive pour l’homme. Mais, pendant leur transport et leur collecte, un nombre important de ces ampoules sont cassées. Pour autant, aucune précaution spéciale n’est prise pour confiner les conteneurs et protéger le personnel qui les manipule. Les écolos rigolos n’avaient certainement pas pensé à ça avant de faire interdire les ampoules à incandescence. À leur décharge, c’est sûr qu’après la silicose des mineurs, et les maladies de l'amiante, on n’a aucun recul sur l’exposition des travailleurs à des poisons aérosols.

Donc on ne s’en sort pas. Vous voulez faire de l’écologie ? Supprimez au maximum les emballages, réparez vos objets pour les jeter le plus tard possible, et limitez votre consommation. Mais le recyclage, c’est un pansement sur une jambe de bois.

#Quid de l’usage des matières recyclées ?

#Contexte

Les matériaux hautes performances (métaux, céramiques et composites) sont caractérisés par une résistance mécanique supérieure, qui permet de construire des pièces plus petites et plus légères, à résistance mécanique équivalente, comparé à des matériaux classiques. Ce gain de masse est crucial pour les industries produisant des véhicules (avions, voitures, mais aussi vélos et bateaux), qui diminuent par là la consommation énergétique de leurs produits. On peut notamment citer :
  • les alliages d’aluminum-magnésium-silicium de la série 6000, surtout la nuance 6061, très utilisée pour des tôles et membrures d’avions, les châssis et jantes de voiture, les cadres de vélo,
  • les aciers chrome-molybdène et/ou nickel, remarquables pour leur capacité d’absorption des vibrations et offrant une très bonne soudabilité/usinabilité, utilisés pour les outils de coupe, les vannes de systèmes hydrauliques, les châssis soudés, et encore les cadres de vélos tout-terrain
Ces matériaux, souvent coûteux, nécessitent un contrôle fin de leur composition chimique, car leur propriétés mécaniques finales en dépendent directement.

Dans de nombreuses applications, on a besoin de matériaux très purs (notamment en électronique) ou d’alliages dont la composition chimique est précise (voir encadré ci-contre). Le problème, c’est que le métal recyclé mélange un peu tout et n’importe quoi, et que séparer/isoler les constituants suppose – encore une fois – de chauffer ou de faire des séparations chimiques coûteuses en énergie, polluantes, et elles-mêmes génératrices de déchets chimiques à retraiter derrière. En clair, ça veut dire que personne ne prend la peine de raffiner des matériaux recyclés.

Les matériaux recyclés sont donc toujours plus ou moins des cochonneries, de composition incertaine. On aura donc toujours besoin de matières premières « fraîches » pour les applications critiques, où la composition chimique des matériaux doit être connue et maîtrisée précisément, et les métaux recyclés ne peuvent être utilisés que pour des applications pas trop exigeantes. Quand on vous dit qu’on fait des pièces de voiture avec des métaux recyclés, ça se peut, mais ça restera des babioles anecdotiques, et certainement pas un châssis ou un bloc-moteur. Donc, quand Nespresso est tout fier de vous annoncer un nouveau vélo fait en aluminum de dosettes à café recyclées, qui pèse 15 kg pour 1300 € (sans fourche suspendue), il ne faudra pas vous étonner de trouver des vélos en aluminium 6061 (standard aéronautique) pesant 1 kg de moins (malgré une fourche suspendue, forcément plus lourde) pour un tiers du prix… Les hipsters apprécieront peut-être de rouler en déchet de cafetière, mais c’est pas demain qu’ils me fumeront dans les côtes (et comme je bois du moka de cafetière italienne, je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience…).

#Conclusion

Recycler n’est pas une fin en soi. Recycler n’est pas cool. Recycler n’est pas magique. Recycler ne résoud pratiquement rien. Recycler est la moins mauvaise des solutions temporaires et partielles au problème de la gestion des ressources, mais créée plein d’autres problèmes connexes de consommation d’énergie, de production d’effluents chimiques et de santé/sécurité des travailleurs qui effectuent le recyclage (parce qu’assurer la sécurité des travailleurs qui recyclent va augmenter les coûts d’exploitation et gréver la rentabilité de l’opération). Recycler, c’est déplacer le problème, tout en faisant du marketing plein de mots-clés sympas pour arnaquer les gogos. Il faut se calmer avec le recyclage. Vraiment. Il y a une solution beaucoup plus viable que le recyclage, elle s’appelle : arrêter de consommer comme des écervelés. Le problème est que la consommation entraîne l’économie, qui entraîne (plus ou moins) le marché de l’emploi, dont les gens dépendent pour avoir un travail, dont ils dépendent pour percevoir des revenus, dont ils dépendent pour remplir (et, à l’occasion, changer) leur frigo. Donc pour faire de l’écologie intelligente, il va d’abord falloir adresser deux ou trois problèmes sociaux (au hasard : le revenu universel), et arrêter d’encourager les gens à consommer d’un côté, pour maintenir l’emploi, tout en faisant semblant de leur dire de faire attention à la planète de l’autre. Oui, c’est complexe, mais en même temps, on est en 2019.

#Ressources connexes

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  1. Nicolas 23 août 2019 à 12 h 12 min - Répondre

    Merci pour cet article intéressant. :-)
    J’aimerais apporter quelques compléments à cet article et nuances, bien que globalement je sois plutôt en accord avec ce que tu dis.

    Il y a tout de même plusieurs raisons viables et pertinentes à recycler, ou revaloriser comme on préfère le dire maintenant bien que les deux termes soient un peu différents dans l’idée, j’y reviens un peu plus tard.

    Tout d’abord cela permet de créer des filières de récupération afin d’éviter que ta bouteille de bière ou la carte mère de ton ordinateur se retrouvent au bord d’une rivière ou au fond de ton jardin. Même si on n’en fait rien après et que c’est juste enfoui, c’est déjà pas mal je trouve et ça permet de réduire la pollution environnementale lié à la fin de vie des objets (on voit moins de machines à laver dans le bord des routes ou dans les forêts de nos jours).

    Ensuite, certes pour certains matériaux le recyclage est discutable, notamment le verre que tu le mentionnes ou clairement un système de consigne serait probablement plus écologique et efficace (ou le passage à la bouteille plastique ?).
    Je me doute que pour l’exemple tu prends des matériaux problématiques, mais il en existe tout de même pas mal d’autres qui fonctionnent bien : le papier qui est facilement réutilisable et à faible coût pour créer de nouveau du papier, les vieux vêtements qui sont broyés pour faire des rembourrages de sièges de voiture ou autres coussins en tous genres, les polymères thermoplastiques (PET) qu’on peut refondre à faible température (environ 150 °C) pour les re-mouler et re-fabriquer des objets (bouteille en plastique), les ordures ménagères en compost ou pour les poules, etc. Les exemples comme ceux-ci sont nombreux et sont pertinents. Rejeter le recyclage de base est un peu radical du coup.

    Ensuite évidemment pour l’électronique c’est déjà une autre paire de manche, et comme tu dis le recyclage des éléments de base des composants électronique se fait Asie dans des conditions plutôt déplorables (autant pour les personnes qui font le job que pour l’environnement).
    Mais comme je l’ai dit plus haut, le recyclage passe aussi par la revalorisation et dans ce domaine ça peut fonctionner assez bien et serait bien à développer : il existe des associations qui récupèrent des vieux ordinateurs pour installer Linux dessus et les donner à des personnes qui n’ont pas les moyens d’en acheter un neuf. C’est aussi possible d’envoyer du vieux matériel toujours fonctionnel dans des pays en voie de développement, mais je ne sais pas si c’est par pur altruisme ou pour se débarrasser de nos déchets (je vais être optimiste : je vais retenir la première proposition). Ça permet de réduire les déchets, réduire la production (ou au moins réduit l’augmentation) et permettre à tous d’avoir accès à du matériel informatique qui favorise tout de même l’intégration dans notre société où tout de fait de plus en plus sur le Net.
    Évidemment, dans ce domaine ça passe aussi dans la facilité de réparation du matériel pour éviter à avoir à jeter ton smartphone parce que la batterie est HS ou parce que le logiciel n’est plus compatible avec.
    D’ailleurs, tu parles des ampoules, sur ce sujet je suis plutôt dubitatif sur le gain écologique des lampes à DEL de nos jours, certes elles consomment moins, mais sont bien plus polluantes à fabriquer/recycler et n’ont pas forcément une durée de vie plus longue du fait que ce n’est plus le filament qui claque, mais les contacts électriques dans la lampe qui pètent très vite parce que fabriqués à moindre coût avec le minimum de matière possible).

    Ensuite tu parles un peu de la métallurgie, et notamment les alu que je connais plutôt bien (surtout le 6061 qui est une vraie plaie dans mon domaine et qui me nourris directement depuis quelques mois et indirectement depuis quelques années ^^) pour apporter quelques compléments. Bien qu’ils soient considérés comme matériaux haute performance (en gros parce que application aéro), on est tout de même très loin d’utiliser des matériaux purs à 99,999 %. Tu peux voir sur le graphique ci-dessous les normes de composition du 6061 (Al-Mg-Si) et du 2024 (Al-Cu-Mg) (source : Handbook of Aluminium and Aluminium Alloys qui est mon livre de chevet depuis 4 ans) qui représentent une bonne partie des alliages aéro (j’oublie volontairement les Al-Zn par flemme, mais c’est pareil).

    J’omets aussi les normes spécifiques Safran ou autres qui sont plus strictes (je ne les connais pas et ne sont pas accessibles gratuitement), mais s’autorise tout de même la présence de quelques impuretés dans l’alliage.

    Évidemment, on ne va pas utiliser ton vélo pour fabriquer des avions, ni même des pièces d’avion pour refabriquer un avion (encore que…), mais c’est pertinent de recycler les pièces à haute valeur ajoutée pour fabriquer des pièces à plus faible valeur ajoutée et ou les contraintes en termes de qualité sont plus faibles. En gros, on peut les récupérer pour des applications grand public : globalement ce n’est pas grave si dans ton vélo il y a 0,5 % de chrome ou que ta cannette en alu contient 1 % de fer, ça ne changera pas grand-chose au final. Ici, le recyclage est viable en baissant le niveau de qualité nécessaire à l’application, et plus tu recycles, plus tu réduis la qualité pour une nouvelle application moins exigente.
    Un exemple intéressant est les fibres de carbone : en aéro c’est surtout utilisé dans du PEEK (polyétheréthercétone qui est un polymère thermodurcissable) sous forme de composite avec des fibres longues (plusieurs centimètres de long voire plus) de verre ou de carbone (en nappe voire tissé en 2D ou 3D).
    Mais pour le grand public on va te vendre des montures de lunettes « fibre de carbone » à partir des déchets des applications aéro (donc coûte de fabrication quasi nul) avec des fibres de max quelques millimètres de long qu’ils vont te revendre plus cher au kilogramme que le composite du fuselage de l’A350. C’est aussi une forme de recyclage, économique dans ce cas parce que super rentable. :-)
    J’ajouterai qu’on utilise de plus en plus de composite en aéronautique (environ 50 % dans l’A350 et le Boeing 787), mais que ces derniers sont impossibles à recycler à l’heure actuelle (i.e. séparer les fibres du PEEK qu’on ne peut pas fondre). Du coup on gagne en masse et consommation de kérosène pour perdre en recyclage.
    Évidemment, on est d’accord pour le vélo fait à partir de capsules Nespresso qui est dérisoire et juste un coup de com’ de la marque pour tenter de dire qu’ils sont écolos (du greenwashing classique) ; l’industrie des capsules de café en alu étant de base une aberration écologique selon moi (#CafetièreÀPiston)  ; d’autant plus que j’ai toujours trouvé leur café dégueulasse en plus de te le vendre à prix d’or, mais c’est une autre histoire. ^^

    Pour finir, parce que mon commentaire commence à être plus long que ton article ^^, on est d’accord sur le fait que le recyclage n’est pas une fin en soi et que le plus important reste de réduire la consommation donc production, donc PIB, faciliter la réparation des objets, faire du circuit court et favoriser la réutilisation/revalorisation les objets en fin de vie (objet entier ou ses différents constituants). Mais il existe tout de même pas mal d’application où le recyclage est pertinent et utile et que ça serait dommage de s’en passer. :-)

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